Préambule
Le sixième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) indique que le secteur « Agriculture, foresterie et autres affectations des terres (AFOLU) » était responsable en moyenne de 13 % à 20 % des émissions mondiales totales de gaz à effet de serre d'origine anthropique entre 2010 et 2019.
Le note que le secteur LULUCF offre un potentiel d'atténuation significatif dans un avenir proche tout en fournissant de la nourriture, du bois et d'autres ressources renouvelables, ainsi qu'en conservant la biodiversité. Les mesures d’atténuation dans les forêts et autres écosystèmes naturels représentent la majorité du potentiel d'atténuation du LULUCF entre 2020 et 2050.
L'accord de Paris de 2015 exige dans l'article 5 que les stocks de carbone dans les forêts soient maintenus ou augmentés. Cela reconnaît explicitement la séquestration du carbone dans les forêts comme une mesure pour réduire les concentrations de CO2 dans l'atmosphère. Sous cette prémisse, les projets de protection climatique dans les forêts apportent une contribution extrêmement précieuse à l'objectif climatique fixé à Paris de limiter le réchauffement climatique à un maximum de 1,5°C d'ici 2100.
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